Paris (AAP) - Rivalités politiques, ombre d'une menace brigande, violence, et affiches virulentes, les élections ducales du Bourbonnais-Auvergne sont source d'une forte agitation populaire.

S'il ne fait plus mystère que depuis de nombreux mois, les partis VOLCAN et BAR_AP se partagent le pouvoir en alternance, de nombreux faits viennent noircir le tableau d'une élection ducale pourtant relativement paisible à l’accoutumée. Parmi eux, le douloureux souvenir des pillages au sud du territoire auvergnat, revendiqués par le groupe de brigands Fatum. À cela s'est ajoutée l’exécution manquée des deux pilleurs présumés responsables de ces actes, malgré le verdict de la juge Sofio de Valmonte. Les accusés étaient parvenus à prendre la fuite au terme de trois jours de prison, non sans y avoir perdu près de 3.000 écus, soit environ le tiers de l'ancien trésor volé d'Aurillac. Les responsabilités de ce triste évènement, aujourd'hui contestées et vigoureusement débattues entre le parti de la duchesse PrincesseLaure et l'opposition, génèrent méfiance et fortes rivalités.

À cela s'ajoute l'apparition de nouveaux partis contestant la prédominance des deux partis traditionnels, le premier en date au nom de PNBA (Pour Notre Bourbonnais Auvergne), dirigé par le Clermontois Petitrusse, pilier de la vie politique auvergnate. Si ce parti ne paraît pas provoquer d'émoi populaire particulier en place publique, il remet en cause l'équilibre électoral habituel. Un quatrième parti est également sur les rangs. Autrement plus problématique pour le pouvoir auvergnat, du nom d’ALLIANCE, il semble n'être composé que des brigands présumés des précédents pillages. Par mesure de précaution, le conseil en place a immédiatement décrété l'état d'alerte, mis en procès les douze colistiers du parti jugé illégal et déclaré non-grata sur son territoire toute personne suspectée d'appartenir au groupe de brigands susnommé sous peine d'être jugée pour trahison ou d'être passé par le fil des épées auvergnates.



Alors que l'issue de cette élection apparaît plus qu'incertaine pour les Auvergnats, le conseil redouble désormais de vigilance, à défaut d'avoir pu empêcher les précédentes révoltes et d'avoir pu punir efficacement les responsables. Les armées sont sur le qui-vive et attendent un déplacement inconsidéré des brigands pour agir. Les prochains jours promettent d'être tendus.

D, pour l'AAP