Straßbourg (AAP) — Adriano Niccolò Ares Meridio, dit Susaku, est sorti de prison le 29 mai 1473, après avoir purgé une peine de dix jours. Cette courte incarcération n’a rien entamé de sa stature, bien au contraire : l’homme que beaucoup haïssent plus qu’ils ne le comprennent revient, plus déterminé que jamais. Chef ou presque de la maison Meridio, Conte Palatino di San Giovanni Laterano et boss de la Legio Victrix, Susaku est un homme au destin fait de contradictions et de passions déchaînées.

Fils unique d’Evolina D’Oria, il est aussi le père de nombreux membres influents de son clan, étendus à travers les terres de l’Empire, de la République de Gênes à la Principauté de Catalogne. Promesso sposo de Ginevra Kamila Henriquez Cabrera de Fuori, il porte en lui l’héritage d’une lignée noble et complexe, qu’il ne cesse d’étendre, par la politique, la guerre et le jeu des alliances.

Sa carrière est longue et éclatée : régent impérial, ennemi de l’Empire, tribuno à Gênes, maire à Sienne, ambassadeur, juge et gouverneur, il a accumulé les titres et les responsabilités dans un empire en perpétuel mouvement. Mais cet homme ne se contente pas d’exercer le pouvoir ; il le vit comme une aventure, une lutte, un combat pour la mémoire et pour l’avenir. Dans ses écrits, il mêle la grandeur de Rome à ses blessures, évoquant un destin partagé, celui d’un empire millénaire et d’un homme qui s’y identifie pleinement.

Ceux qui le connaissent savent qu’il n’est ni repentant ni brisé par sa récente incarcération. Son regard, froid et déterminé, est celui de ceux qui ne cherchent ni pardon ni approbation, mais simplement à avancer, à imposer leur vision. Il est cet antagoniste à la fois respecté et craint, l’homme que les florentins détestent parce qu’il force à regarder en face leurs propres faiblesses.

Susaku est avant tout un survivant, un maître des ruines et des renaissances. Là où d’autres voient des fins, lui voit des commencements. Sa récente sortie de prison ne marque pas la fin d’un chapitre, mais le début d’une nouvelle page où, fidèle à lui-même, il continue d’écrire l’histoire avec la même passion, la même audace, la même certitude que tout est possible — même ce « Nous » qu’il porte comme un défi.

Aujourd’hui, il observe, prépare, attend. Et ceux qui croient à son déclin ignorent que Susaku ne cesse jamais de revenir.


Etienne Berne pour pour l'AAP agence des Terres au Milieu

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