Straßbourg (AAP) — C’est dans le silence profond d’un Empire suspendu que le nom de Didicus Crescenzi a de nouveau retenti. Le 29 mars de cette année du Seigneur MCDLXXIII, une déclaration venue de Strasbourg a ramené l’Empereur sur le devant de la scène. L’Empereur élu des Romains, sacré en son temps, réapparaît, son sceau restauré, pour remettre de l’ordre dans l’édifice impérial. Depuis trop longtemps, les piliers du Saint Empire tremblaient sous le poids des silences et des conflits de compétence. À travers sa proclamation solennelle, l’Empereur rappelle qu’il n’a jamais abdiqué. Il a vu, il a veillé, et désormais, il agit. Il promet de restaurer l’autorité centrale, de consolider l’unité entre les couronnes, les provinces, et les maisons. Sous l’ombre tutélaire de Strasbourg, le vent de l’ordre souffle à nouveau. L’Empire n’a pas changé de maître : il retrouve son guide.

Il est des moments où les couronnes ne pèsent plus d’or, mais d’incertitude. Depuis Strasbourg, le décret impérial du 3 avril MCDLXXIII a sonné comme une respiration institutionnelle : le Royaume Allemand se prépare à élire un nouveau roi. L’annonce, solennelle, reconnaît la lenteur des réformes constitutionnelles, mais ne laisse plus place à l’attente. Une élection aura lieu. Le souverain élu ne sera pas un rival de l’Empereur, mais un régent de transition, un représentant au nom de la Couronne, porteur des travaux constituants, gardien du quotidien dans une monarchie suspendue entre deux époques. Mais ce n’est pas tout : dans un geste décisif, l’Empereur a proclamé l’intégration totale de la Noblesse Royale Allemande dans la Noblesse Impériale. Les anciens vassaux du roi deviennent les pairs directs de l’Empire, avec droit de siège à la Diète Impériale. Un coup d’échiquier fondamental, effaçant une dualité nuisible à la cohésion impériale. Le Royaume demeure, ses provinces inchangées. Mais son visage se prépare à muer. L’Allemagne impériale se cherche un roi, mais l’Empire, lui, se retrouve.

Trois jours plus tard, le 6 avril, Strasbourg est à nouveau le théâtre d’une proclamation impériale. Cette fois, le regard de l’Empire se tourne vers l’Est, vers Cracovie, menacée par les agissements de l'Ordo Negrum Equites. Le ton du message, empreint de gravité et d’espoir, invoque la solidarité plus que la conquête. L’Empereur Didicus Crescenzi lance un appel vibrant : il faut des volontaires. Des femmes et des hommes prêts à se dresser, non pas pour l’honneur seul, mais pour la défense de nos alliés, et de nos valeurs. Ce n’est pas une mobilisation d’ordres et de bannières, mais d’engagements personnels et de fidélité collective. La guerre, ici, prend le visage d’une mission de soutien. Et le nom de Thibali, Maréchal Impérial, résonne comme celui à qui s’adresser pour inscrire son courage dans les registres de l’histoire. Face aux ténèbres à l’est, l’Empire brandit sa lumière : la solidarité !

Mais ce n’est pas tout : dans un geste décisif, l'Empereur a annoncé la modification du chapitre III, point (5), de la Charte du Domaine Royal. La prime de prestige passe de 13,5 % à 15 % afin de soutenir davantage les provinces du Domaine Royal.

Enfin, plus discrète mais tout aussi significative, une annonce datée du 10 avril nous rappelle que l’Empire ne vit pas seulement de traités et de batailles, mais aussi de faste, de représentation et de décorum. Tristan de Talleyrand-Challand est nommé Gentilhomme de la Cour. Né des amours discrètes d’une noble lignée savoisienne, il incarne à lui seul l’alliance du sang bleu et de l’esprit chevaleresque. Dès son plus jeune âge, il fut initié aux vertus de l’honneur, du courage et de la stratégie, dans la plus pure tradition des maisons aristocratiques. Mais ce jeune homme à la chevelure d’or et au regard d’émeraude ne se contente pas du fracas des armes : il aspire à rassembler, à guider, à servir un idéal plus grand. À 23 ans, il trace son chemin, décidé à devenir un leader éclairé, aussi inspirant dans les salons que sur les champs de bataille. Un destin à suivre, sans nul doute. Dans le silence des couloirs, dans le bruissement des étoffes et la tenue des formes, il incarnera la continuité du style impérial. Il ne commandera ni armées, ni législations, mais il portera haut l’image de la Maison impériale, et avec elle, l’idée d’un Empire non seulement gouverné, mais habité par l’élégance du geste.

Un mois d’avril de fondations nouvelles. En quelques jours, le Saint Empire Romain a vu son système de vassalité réécrit, ses valeurs militaires invoquées, et sa cour embellie d’un visage nouveau. L’unité, la défense, l’éclat. Trois fils tissés dans la même tapisserie impériale. Avril MCDLXXIII s’inscrit déjà dans l’histoire : comme le printemps d’un renouveau impérial.


Etienne Berne pour l'AAP agence des terres au Milieu.

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