Straßbourg (AAP) – La neutralité proclamée par l’Empereur Didicus Crescenzi dans le conflit entre le Royaume de France et les clans irlandais est de plus en plus remise en question. Tandis que des armées françaises et impériales convergeraient vers les régions stratégiques de Flandres et d’Artois, les divisions internes et les désobéissances des nobles impériaux mettent en lumière une cacophonie inquiétante au sein du Saint-Empire.

Malgré le décret impérial interdisant à la noblesse de s’impliquer dans le conflit, des figures de premier plan combattent ouvertement pour ou contre le Royaume de France. Le duc Lucas d’Irissarri et le général White de Tiallaz, soutenus par leurs ordres militaires, luttent aux côtés des forces françaises contre l’O.N.E. À l’opposé, les Scorpions de Sel, un clan lorrain, multiplient les attaques contre le Royaume, coulant plusieurs navires français, dont "La Manuia" et "L’Ustaritz".

Ces engagements, bien que menés par des sujets impériaux, n’ont pas été sanctionnés par le pouvoir central. Selon Raphaël Alexandre du Bois de Cendrecourt Challand, ambassadeur impérial en France, ils relèvent de décisions individuelles et non d’une directive officielle, ce qui place l’Empereur dans une position diplomatique délicate.

Si l’Empereur a multiplié les appels à la neutralité, la situation sur le terrain montre une tout autre réalité. Selon des estimations, 30 citoyens impériaux combattent pour le Royaume de France, majoritairement des Francs-Comtois et des Savoyards, tandis qu’environ 20 Lorrains s’engagent contre la France, reflétant des fractures historiques et culturelles profondes au sein de l’Empire.

Ces initiatives non coordonnées affaiblissent la posture officielle impériale. Les missives et décrets, bien qu’éloquents, semblent peiner à imposer l’ordre. La stricte neutralité proclamée par Didicus Crescenzi semble davantage s’apparenter à une déclaration de principe qu’à une réalité effective.

Alors que l’Empire tente de maintenir une posture pacifiste de façade, qu'il revendique hautement sa souveraineté sur des vagues en Mer du Nord, des mouvements militaires inquiétants sont signalés en Flandres et en Artois. Des armées françaises et impériales s’y regrouperaient, laissant planer le spectre d’un affrontement imminent.

De plus, malgré des engagements ostensibles à maintenir l’ordre, aucune action n’a été entreprise contre le duc Lucas d’Irissarri et le général White, pourtant en violation claire des prescriptions impériales. Ces omissions, combinées aux contradictions et désobéissances internes, mettent à mal l’autorité de l’Empereur.

Plus d'un mois après les gesticulations diplomatiques, pour de nombreux observateurs, les déclarations et lettres impériales ne sont plus qu’un bruit de fond dans un Empire incapable de faire respecter ses décisions. Les lettres échangées entre la couronne française et le pouvoir impérial, ainsi que les décrets successifs, sont perçus comme des "papier latrine bavard", témoins d’un écart grandissant entre la théorie diplomatique et la réalité politique.

À lire : Au palais royal : la réponse du Roi de France à l'ultimatum impérial
À relire : l'Empereur Crescenzi met en demeure la France en tourmente
À relire : Return to the Kingdoms : la guerre des clans


Le Cerbère pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône.

Pour réclamer un droit de réponse - la KAP internationale