Genève (AAP) - Parce qu'un peuple sans histoires est un monde sans âme, nous poursuivons la vaste rétrospective des grandes batailles ayant marqué nos royaumes. Aujourd'hui, la bataille de Reims, un mois d'août. Les contributions à venir sont les bienvenues.

C'était le deuxième mois du règne de Sa Majesté Zehla n°1 de France, en l'été de l'an 1463, l'Empire, prétextant la nécessité de résoudre les différends frontaliers avec le Royaume de France et de mettre fin aux revendications françaises sur la Lorraine, avait déclaré la guerre quatre mois plus tôt. Un comité héraldique fut institué pour clarifier les frontières contestées, et un partage du Hainaut fut proposé. Cependant, les négociations ayant échoué, les forces impériales entreprirent une campagne militaire contre le Domaine royal français.

Le 15 du mois d'août, les armées impériales, sous la direction d'Advokat van Steengracht, duc de Montfort, et commandant l'armée "Viribus Unitis", avec Aislinn Isabeau Borgia, duchesse impériale de Carniola, à la tête de "Athene Noctua", et Rilana von Connacht, duchesse impériale d'Eberstein, commandant "Knochenjäger", convergèrent sur Reims, capitale du Duché de Champagne, traversant la Lorraine. La cité, lieu des sacres et symbolique dans le Royaume de France, se préparait à la défense sous le commandement d'Actarius Malzac d'Euphor, duc de Champagne, qui dirigeait l'armée "Passavant li meillor !", soutenue par les miliciens locaux.

Avant l'assaut, une confusion interne au sein des armées impériales survint. Les bannières de la Savoie, portées par "Viribus Unitis" et "Athene Noctua", furent retirées par l'initiative de Lénaïg Jagellon de Tiallaz, capitaine de Chambéry, dite Nashia. Cette action imprévue troubla les forces impériales, transformant ce qui devait être un engagement décisif en une escarmouche mineure, avec peu de pertes.

Le lendemain, 16 août, l'armée "1. Badisches Banner", menée par le général Markart von Thalheim, rejoignit les forces déjà en place. Quatre armées contre une seule ne suffirent pas à briser la résistance des défenseurs, même après un assaut lancé en violation de la trêve dominicale habituelle, et un autre le jour suivant. Le duc de Champagne, mobilisant les habitants de Reims, préparait la défense, tandis que Sa Majesté Zehla n°1 appelait à la levée de l'arrière-ban du Domaine royal.

Le 18 août, un nouveau jour de bataille, les forces royales de secours, "OR Vincit Omnia II" sous le commandement du Prince de Rosny et Grand Ecuyer de France, Julien_Giffard, et "Swiffer" sous la capitaine royale de Champagne Colombe Alix Amnel, baronne de Chalancey, dite Coxynel, arrivèrent de Joinville. Toutefois, les vétérans impériaux, bien retranchés aux abords de la cité, infligèrent une lourde défaite aux Français. La bataille fut marquée par une effusion de sang dans les marais de la Vesle, la fine fleur de la chevalerie française y trouvant son tombeau.

Pendant ce temps, en Lorraine, les forces impériales, composées de la "1. Württembergische Armee" sous le major Numero_uno von Waldenburg et "The Sc Wolf Among Us" dirigée par le comte Kran d'Ormerach, progressaient le long de la Moselle, entre Vaudémont et Toul, en préparation de nouvelles actions militaires.

Pour aller plus loin : Aux abords de Reims, avant l'aube du 19 Août

Et puis encore : Les "sacrifiés" de Champagne ou la bataille de Reims

À relire : la bataille de Chalon

À relire : la bataille de Dole


Jean Froissart pour l'AAP agence des terres au Milieu

Pour réclamer un droit de réponse - la KAP internationale