Paris (AAP) – Après avoir suivi avec notre Agence les pérégrinations de notre très cher connétable de France et de son armée, « Les feux de la Saint Jean », nous vous offrons le second numéro en pleine fête de Noël.

Le 20 décembre dernier, l’armée « Les feux de la Saint jean » s’est invitée à Saumur en Anjou. Sans faire de grand dégât car la mairesse, Blanchedeherkdestad, est toujours à son poste à l'heure actuelle. Cette petite intrusion a eu le mérite de faire sonner le tocsin en Anjou. L’histoire ne dit pas qui a gagné la bataille de boules de neige initiée par Leolin.

Retour à l’envoyeur, l’armée Angevine « On vous déglinglingue » dirigée par Nerys est apparue sous les remparts du Mans quelques jours après, le 24 décembre.

La petite sauterie à Saumur n’a visiblement pas été digérée. La chef d’armée s’est feint d’un courrier lapidaire à l’endroit des Mainois. « Suite à l'agression gratuite du poutreur d'enfants contre l'Anjou, poutreur qu'en terres royales vous considérez comme votre connétable, l'Archiduché a décidé de faire lui, la distribution de cadeaux de Noël durant toute la période des fêtes. Notre tournée commence aujourd'hui [...] ».

Les seconds couteaux semblent bien s’amuser à se rendre visite mutuellement, mais quid des grandes personnes ?

A partir du moment où l’armée du connétable est arrivée à Saumur, aucune annonce officielle de la reine n’est venue apporter une quelconque explication ou caution à son acte.
Le 24 décembre toutefois, la Royauté s’est réveillée. La Reyne y indique que « Nerys a décidé de déclarer la guerre à la France » et laisse une journée à « l’Anjou pour faire disparaître l’agrément des armées qui ont déclaré la guerre à la France ». Et si jamais les Angevins ne s’exécutaient pas, la Reyne considèrera « complices les autorités angevines, et la France n’aura alors plus d’autre choix que d’entrer en guerre totale ».
Côté Angevin, l'archiduchesse Brigihte rappelle des faits. Non seulement l'incursion du connétable le 20 décembre est évoquée, mais l'Anjou indique qu'une armée mainoise, "Les sentinelles mainoises", a pénétré sur le territoire angevin le 18 décembre. Par conséquent, l'intervention de l'armée de Nerys au Mans correspond à "une réponse et non à une initiative". L'Anjou invite la couronne à régler cette affaire à l'amiable: "[...]présentez vos excuses à l'Anjou au nom de la Couronne et remplacez votre connétable. A ces conditions, nous retirerons nos troupes."

Alors de deux choses l’une, plusieurs questions soulèvent notre insatiable curiosité :
- L’incursion du connétable à Saumur était-elle un fait isolé ou un acte prémédité visant à obtenir un casus belli contre l’Anjou en les provoquant et les poussant à la faute ?
- La reyne Lola avait déploré le manque de communication à l’endroit des provinces vassales lors de son élection. Eh ben, les provinces vassales françaises étaient-elles au courant de la petite sauterie angevine déclenchée le 20 décembre ?
- Il y a eu autant de guerres entre la couronne et l’Anjou qu’on a de doigts sur trois mains. Quels sont les objectifs de guerre de la couronne si tant est que la guerre totale est déclarée ?
- Que vont faire les Bretons : se planquer, s’entretuer, aller soutenir l’un ou l’autre camp ?

Suite au prochain épisode.

Festivement vôtre,

Adonis Palaiologos, pour l'AAP

A lire :
Ben quoi Lola on n’est pas bien ensemble
Pile ou face
A l’hôtel des postes du Louvres
L’Anjou
Programme de Lola lors des élections royales

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