Genève (AAP) - Synopsis de l'histoire : Deux bandes rivales, Romains, trafiquants d'âmes, et Impériaux, qui font de la contrebande d'honneurs, se disputent la suprématie et la domination de la ville de Luxeuil, au sud des Vosges. Le décors naturel est magnifique, c'est le plateau des Mille étangs. Quid de cet étranger, vêtu d'un poncho, arrivé à dos de mulet dans cette petite ville et qui s'immisce entre les deux bandes ? Nenni ma Foi ! Non point d'étranger mais Fréderik du Val d'Haine, Archichancelier et Capitaine caparaçonné d'Empire et son armée, missionnés pour l'occasion par Sa Majesté Impériale Cesare Copona pour tourner l'investiture archiépiscopale de Besançon, sise à Luxeuil, et la détourner de Rome.

Pour une poignée d'écus ? Nenni ma Foi ! On évoque pourtant 42 000 pièces sonnantes et trébuchantes. C'est tout le trésor que copains comme cochons consentent à se disputailler. « Garsande (Camérier diocésain ndlR) avait fait un mandat à Arnarion ( Cardinal et archevêque de Besançon, ndlR) pour protéger les biens du diocèse il y a deux ou trois ans, Arnarion a vidé le mandat. D'ailleurs, la dernière fois que j'ai pu vérifier, c'est à dire en juillet, Arnarion était toujours en possession du mandat, vide, avec seulement un cailloux. » précise l'Empereur dolois et membre du conseil diocésain bisontin jusqu'à l'été.

« Il s'agit de 40.000 écus appartenant exclusivement au diocèse de Besançon, qui ont été mis de côté comme participation de l'Eglise à la candidature de Cesare Copona aux dernières élections impériales. La manœuvre est légale, transparente et documentée comme il se doit au niveau administratif du diocèse de Besançon, et effectuée avec le camérier diocésain de l'époque, c'est-à-dire Césare Copona lui-même. Inutile de préciser qu'il n'y voyait rien à redire et qu'il était bien content de trouver l'argent de l'Eglise... Qu'il a depuis "oublié" de rendre, clamant que c'est le sien et quiconque diable contraire...ben c'est plus son copain. Cet argent existe, il n'a pas disparu, il appartient à l'Eglise et ses fidèles mais dort aujourd'hui dans les bas de chausse de monsieur Cesare Copona. » réfute le Cardinal.

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Pour une poignée d'écus ? Nenni ma Foi : pour un concile ! ouvert à Bologne en la Basilique Saint Stéphane au début de ce mois. Nul et non avenu en droit canon. C'est qu'on se tire à boulet rouge, il y a chicane dans le beau monde. Pour l'exemple, le Cardinal et Archevêque de Reims Iaudas de Nanteuil règle ses comptes, réduit à l'état laïc illico presto. Pour le reste, entre allégeance aux uns et aux autres, évêque, administrateur diocésain, aristocrates d'ici et de là, une poule n'y retrouverait pas ses œufs d'or.

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Attention spoiler. Synopsis de l'histoire : Plutôt que de tenter une vaine prise de château, Thays et Troudebal, un duo terrible, prend possession du diocèse de Périgueux, obtenant l'accès aux 12000 écus contenus dans les caisses du diocèse. L'évêque de Périgueux, Mgr Eliette Marja de Leffe Masurier choisit la discussion et obtient que le couple lui rende la gestion du diocèse, sans s'emparer de l'argent des fidèles. Thays confesse alors avoir versé un peu plus de 800 écus « pour faire un compte rond » et au matin du 24 janvier, l'évêque retrouvait son bureau sans accrocs supplémentaires.


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

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